Pourquoi les propriétaires de petites entreprises canadiennes ne peuvent-ils pas avoir de belles choses ? Alors que les clients reviennent dans les entreprises canadiennes grâce à l'assouplissement de la COVID-19, les propriétaires ont assez de soucis pour faire revenir les clients, maintenir la main-d'œuvre et s'occuper de la santé et de la sécurité. Mais vont-ils aussi être récompensés pour la reprise des ventes avec une bonne grosse dose d'inflation à gérer en même temps ?
Les experts prévoient un rebond des dépenses de consommation avec la fin des fermetures et la reprise des achats. Mais pour les entreprises, ce rebond pourrait s'accompagner d'une augmentation des coûts et des pressions.
La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) prévoit que les prix augmenteront d'environ 3,3 % au cours de la prochaine année, en raison des retards constants dans la chaîne d'approvisionnement et des pénuries de ressources matérielles. Il convient de noter que ce chiffre repose principalement sur les prédictions des propriétaires de petites entreprises eux-mêmes, plutôt que sur une analyse scientifique approfondie, mais c'est là l'essentiel : les propriétaires ont une idée de ce qui s'en vient, car ils le vivent déjà.
La pénurie de tout, des conteneurs d'expédition au bois de construction, en passant par les métaux et les puces électroniques, a entraîné une pénurie de produits allant de la nourriture aux meubles et aux voitures, et les fournisseurs facturent davantage. Même lorsque la pénurie de fournitures n'est pas un problème, les usines prennent beaucoup de retard en raison du manque de main-d'œuvre.
Tout cela se traduit par une hausse des coûts des biens et des services, ce qui signifie que les entreprises doivent payer plus cher et attendre plus longtemps pour que les marchandises arrivent dans leurs magasins. Qui finit par couvrir ces coûts accrus ? Les consommateurs.
Mais ces pressions inflationnistes, associées aux exigences liées à la pandémie, peuvent également entraîner d'autres augmentations de coûts pour les petites entreprises en termes de loyers, de salaires ou de paiements d'intérêts.
L'approche la plus simple consiste à résister à la tempête et à espérer que la situation s'améliore. Si l'inflation n'est qu'une situation temporaire - qui s'atténuera au fur et à mesure que les effets de la pandémie disparaîtront et que l'économie et la vie sociale reviendront à la normale -, les entreprises peuvent choisir de la laisser passer jusqu'à ce que les choses se stabilisent à nouveau. Mais s'il semble que l'inflation va persister et que les pénuries de matériaux et les problèmes de chaîne d'approvisionnement vont se poursuivre, il peut être judicieux d'agir.
Quelles sont donc les mesures que les entreprises peuvent prendre pour minimiser les pressions de l'inflation et maintenir les augmentations de prix à un niveau aussi bas que possible ?
L'inflation est inquiétante, surtout lorsqu'elle est associée aux effets continus d'une pandémie. Mais il n'est pas nécessaire que ce soit une catastrophe. Si vous pouvez planifier à l'avance et minimiser les surprises, vous pouvez vous assurer que votre entreprise est en bonne forme lorsque la normalité revient.
Conseils et recherches pour les petites entreprises canadiennes par notre équipe d'experts